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Les analystes affirment que la cessation temporaire des combats est non seulement nettement insuffisante, mais aussi une manœuvre de relations publiques menée par les intérêts américains.
Jeudi, la Maison Blanche a annoncé qu'Israël avait accepté des pauses quotidiennes de quatre heures dans les combats dans le nord de Gaza pour permettre aux gens de fuir les hostilités et pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire.
Pourtant, quelques heures plus tard, la campagne de bombardements d'Israël avait ciblé le plus grand hôpital de Gaza, al-Shifa, et des chars israéliens avaient encerclé quatre autres hôpitaux dans la partie nord de l'enclave assiégée.
Emanuela-Chiara Gillard, chercheuse principale à l'Institut d'éthique, de droit et de conflit armé de l'Université d'Oxford et membre associée de Chatham House, a salué l'annonce de la pause humanitaire mais a souligné ses lacunes.
"À court terme immédiat, ce qui est clairement nécessaire, c'est une suspension temporaire des activités, pour permettre aux acteurs humanitaires de transiter en toute sécurité, pour permettre aux gens de recevoir cette assistance humanitaire."
"S'il ne s'agit que d'une pause pour permettre aux gens de se déplacer du nord au sud, cela n'a pas fonctionné par le passé, cela ne fonctionnera pas à l'avenir", a-t-il déclaré. "En quatre heures, les gens ne peuvent pas venir. Ils n'ont pas de voitures, ils n'ont pas de carburant. Ça ne va pas marcher."
Il a ajouté qu'un cessez-le-feu pourrait cependant être envisagé prochainement.
"Il y a maintenant une pression croissante sur Israël pour ouvrir la voie à un véritable cessez-le-feu, une véritable trêve pour un jour ou deux ou trois. Je pense que cela arrivera dans les prochains jours", a déclaré Siyam.
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